La fonction ACHATS et APPROVISIONNEMENTS peut être conçue et structurée de différentes manières suivant les entreprises.
Un des critères essentiels est l'OUVERTURE plus ou moins marquée vers l'EXTERIEUR.
Vise-t-on simplement une performance au niveau de la gamme d'opération d'achat : répondre aux demandes des utilisateurs dans les meilleurs délais, procurer le produit ou le service exactement demandé, et tout cela à un prix qui semble raisonnable.
Vise-t-on beaucoup plus loin, c'est-à-dire la mise en œuvre d'une politique globale d'achat, la fixation d'objectifs identifi&eacte;s par famille de produits, le diagnostique et la mise sous contrôle des sources d'approvisionnement, la contribution au résultat de l'entreprise.
L'entreprise comporte plusieurs services (comptabilité, production, qualité,
finance,...), plusieurs catégories de personnel (ingénieurs, techniciens, juristes,
commerciaux...). De même le portefeuille global des achats peut être divisé en
plusieurs segments (matières, frais généraux, biens d'équipements,
prestations,...).
L'ensemble de ces donnée permet de définir des profils
adaptés en fonction des différents rapprochements de tel ou tel segment, service et
catégories de personnel.
Aussi longtemps que les achats resteront repliés sur eux-même en ne visant que la performance purement administrative, on trouvera une fonction strictement interne risquant au bout de quelques années de se scléroser et de devenir aux yeux même de la Direction Générale un simple « mal nécessaire ».
Le rôle pluridisciplinaire des achats apparaît de plus en plus comme chance de survie pour les entreprises. Placées brutalement dans une situation concurrentielle beaucoup plus grave que précédemment et une vulnérabilité aux pénuries soudainement inquiétantes, les entreprises comptent de plus en plus sur la fonction achat pour résoudre dans les années à venir leur problème de rentabilité.
L'efficacité globale de l'acheteur dépend de sa capacité à assumer
correctement, sinon totalement, 4 grandes missions et pour chacun, 4 rôles principaux.
Si l'aspect « maîtrise technique » de la fonction est important, les autres aspects « rôles relationnels » et « négociateurs » sont de plus en plus fondamentaux. Malgré cela ne jamais oublier la partie administrative qui reste un des atouts de l'acheteur (statistique, suivi, rapidité,...).
La fonction achats doit se comporter comme un centre de profits.Chaque entreprise élabore sa politique. Le service achats doit également d&eacte;finir sa politique en fonction de celle de son entreprise et de ses objectifs. Le responsable doit calculer les risques et en déduire une stratégie.
I) Rappel du projet d'entreprise.
II) Etat des lieux.
III) Définition des axes.
- Quoi ? Définir le produit / service et sa qualité
- Combien ? Définir les quantités à CT, MT, LT et la fréquence
- Où ? Domaine géographique d'achat (fabriquant et fournisseurs)
- A qui ? Achats internes / externes Nombre et taille des fournisseurs
- Qui ? Domaine d'intervention des achats, organisation
- Avec qui ? Prescripteurs
- Pour qui ? Utilisateurs, consommateurs
- Comment ? Type de contrat, homologation Rès d'approvisionnement
- Quand ? Saisonnalité par rapport à l'offre et la demande
- A quel prix ? Prix marché, prix objectif
IV) Adéquation entre politique et moyen.
V) Plan de communication.
VI) Tableau de bord (pilotage, reporting).
Le fait d'acheter et de vendre n'est pas une fin en soi. Lier àces fonctions existentes une règlementation très complexe.
Avant toute chose il faut se poser quelques questions :
Quel est le type de marchandise ?
Quel mode de transport faut-il employer ?
Quels documents sont nécessaires et obligatoires ?
Quels sont les risques ?
Quand décide-t-on d'être propriétaire de cette marchandise ?
Quels sont les frais des douanes ?
Quel emballage doit-on prendre ou imposer ?
Quel étiquetage doit-on mettre ?
Quel est le degré de fragilité de la marchandise ?
Quel est le meilleurs incoterm ?
Doit-on faire un contrat ?
Quels sont les us et coutumes du départ à l'arrivée ?
Quels sont les assurances à utiliser ?
Qui prend en charge le retour des marchandises non conformes ?
Pouvons-nous sous-traiter une partie de la prestation ?
Peut-on palettiser voir gerber les marchandises ?
Quel sera le coût final ?
Peut-on ou doit-on utiliser l'EDI ?
Ne jamais oublier qu'un acte d'achat ou de vente est un engagement financier entre deux ou plusieurs entreprises, et qu'à ce titre il existe une règlementation internationale soumise à des aspect juridiques.
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